d’étoffe d’or, et leur habit de drap d’argent ; leurs cheveux, relevés avec élégance, laissoient tomber sur leur front et sur les côtés des joues, de petites boucles qui produisoient un agréable effet. Elles étoient remarquables par la blancheur de leurs dents, la couleur vermeille de leurs lèvres, et par la fraîcheur de leur teint, que relevoient de petites mouches de taffetas noir. Je ne doute guère, cependant, que cette fraîcheur de teint ne fût artificielle.
Les mouvemens de ces bayadères sont plus vifs que chez les danseuses de l’Indoustan ; elles ne s’arrêtent point pour chanter, et sautent continuellement en frappant des mains, en se jetant à genoux, et en prenant les attitudes les plus passionnées.
Derrière les danseuses, sont un cer-