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Page:Tableau du royaume de Caboul et de ses dépendances dans la Perse, la Tartarie et l'Inde - Tome 2.pdf/238

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DU ROYAUME

encore plus par le droit qui est accordé à tout Fakir, de se donner à un autre Eusofzye. Il se trouve toujours des gens prêts à secourir celui qui prétend avoir à souffrir des injustices de son maître. La multitude des communautés indépendantes est encore une ressource assurée pour les Fakirs. Ceux qui auroient à venger la mort d’un parent ou la séduction de leur femme, pourroient tuer leur maître, et se sauver ensuite sur le territoire d’un autre oulouss.

Les maîtres n’ont pas le droit d’extorquer de l’argent à leurs Fakirs. Ils prélèvent des redevances sur l’établissement d’un nouveau Fakir dans leurs terres, ou sur leur mariage ; ils perçoivent aussi les amendes auxquelles ils sont condamnés pour crimes