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Page:Tableau du royaume de Caboul et de ses dépendances dans la Perse, la Tartarie et l'Inde - Tome 2.pdf/247

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DE CABOUL.

rannie de ces prêtres va jusqu’à un degré incroyable ; ils s’abstiennent des recréations innocentes du houjra, comme incompatibles avec la sainteté de leur caractère, mais ils protégènt et partagent les débauches les plus crapuleuses. Quiconque a manqué aux prières publiques, en est puni par des châtimens corporels ; le plus commun consiste à promener le délinquant sur un âne.

Dans les montagnes, comme on vient de le dire, les habitans ont de meilleures mœurs ; mais ils sont sans courage, sans penchant pour la guerre, et on les traite avec presque autant de mépris que les Fakirs.

Les Eusofzyes ont une aversion invincible pour la lecture. On rapporte qu’un jour quelques-uns d’entr’eux,