tice de la cause d’Hali. Souvent on m’a pressé avec instances d’exposer mon sentiment sur ce sujet ; ce n’étoit qu’en répondant que je n’étois point mollah, et ne pouvois émettre une opinion sur ces matières délicates, que j’éludois cette question embarrassante.
J’eus une occasion singulière de voir l’esprit detolérance, ou du moins de circonspection du gouvernement de ce pays, par suite d’une méprise de quelques-uns de mes gens. On a coutume dans l’Inde, où les sunnites ne sont pas aussi rigoureux, de porter en procession deux cercueils pendant les dix premiers jours du Mouhurrum, en commémoration de la mort cruelle des fils d’Hali. Un tel cérémonial doit révolter les Afghans, d’abord comme appartenant au culte des schias, et ensuite comme