tenant à l’idolâtrie. Je défendis en conséquence aux musulmans de l’ambassade, de promener leurs cercueils. On comprit mal mon ordre, et l’on sortit avec les étendards et les autres symboles usités dans la circonstance, en n’omettant que les cercueils. Un affront aussi criant à la religion du pays excita une grande surprise ; mais l’autorité n’y mit aucun obstacle. La semaine suivante, les ulémas s’assemblèrent à la cour, suivant leur coutume ; un mollah prononça un long discours, et s’attacha à prouver que le rite orthodoxe couroit les plus grands périls. Le roi répondit que nous étions ses hôtes, qu’il nous honoroit, et qu’il falloit nous laisser suivre nos coutumes.
Les Siks se conduisirent dans une occasion pareille d’une manière toute