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Page:Taine - Les Origines de la France contemporaine, t. 9, 1904.djvu/242

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TABLE DES MATIÈRES


ses contemporains. — Il pense les choses, non les mots. — Son aversion pour l’idéologie. — Faiblesse ou nullité de son éducation littéraire et philosophique. — Comment il s’est instruit par l’observation directe et par l’apprentissage technique. — Son goût pour les détails. — Sa vision interne des lieux et des objets physiques. — Sa représentation mentale des positions, des distances et des quantités. — III (p. 42). Sa faculté psychologique et son procédé pour penser les âmes et les sentiments. — Son analyse de lui-même. — Comment il se figure une situation générale au moyen d’un cas particulier, et le dedans invisible au moyen des dehors sensibles. — Originalité et supériorité de sa parole et de son style. — Comment il les adapte aux auditeurs et aux circonstances. — Sa notation et son calcul des motifs efficaces. — IV (p. 49). Ses trois atlas. — Leur étendue et leur plénitude. — V (p. 54). Son imagination constructive. — Ses projets et ses rêves. — Débordements et excès de sa faculté maîtresse.
I (p. 62). Les caractères pendant la Renaissance Italienne et les caractères aujourd’hui. — Intensité des passions chez Bonaparte. — La sensibilité impulsive. — Violence de son premier mouvement. — Son impatience, sa promptitude, son besoin de parler. — Son tempérament, ses nerfs, ses défaillances. — Souveraineté habituelle de la pensée calculatrice et lucide. — Puissance et source de sa volonté. — II (p. 76). La passion maîtresse chez Bonaparte. — Indices précoces de l’égoïsme actif et absorbant. — Son éducation par les leçons de choses. — En Corse. — En France pendant la Révolution. — En Italie. — En Égypte. — Son idée de la société et du droit. — Elle s’achève en lui après le 18 Brumaire. — Son idée de l’homme. — Elle s’adapte à son caractère. — III (p. 93). Le despote. — Sa façon de maîtriser les volontés. — Degré d’asservissement qu’il réclame. — Sa façon d’évaluer et d’exploiter les hommes. — Ton de son commandement et de sa conversation. — IV (p. 109). Son attitude dans le monde. — Ses manières avec les femmes. — Son dédain des bienséances. — V (p. 115). Son ton et ses façons avec les souverains. — Sa politique. — Son but et ses moyens. — Comment, après les souverains, il révolte les peuples. — Opinion finale de l’Europe à son endroit. — VI (p. 130). Principe intérieur de sa conduite publique. — Il subordonne l’État à sa personne, au lieu de subordonner sa personne à l’État. — Effets de cette préférence. — Son œuvre est viagère — Elle est éphé-