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Page:Taxil, Révélations complètes sur la franc-maçonnerie, Les frères Trois-Points, 1886, tome 2.djvu/192

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11e degré : Sublime Chevalier Élu.

Ce degré n’est, en somme, que le complément des deux précédents.

La série d’épreuves auxquelles on soumet le récipiendaire à ces trois degrés d’Élus, dans les Orients où ces grades se pratiquent, n’est qu’une allégorie symbolique du châtiment qui doit frapper les traîtres. Toutefois, les ennemis de la Maçonnerie se sont servis de ces symboles pour calomnier notre respectable institution.

12e degré : Grand Maître Architecte.

Ce degré rappelle au récipiendaire l’instruction que lui donne le Maître après le second voyage lors de son initiation au deuxième degré : c’est l’architecture et l’application symbolique de cet art au perfectionnement de l’initié qu’on a voulu mettre en lumière, afin de faire régner dans son cœur l’ornementation morale, qui doit en faire un temple d’amour, de justice et de vérité.

13e degré : Royale-Arche.

Ce n’était pas assez de connaître l’existence du Grand Architecte de l’Univers ; il fallait encore apprendre à aimer et glorifier sa puissance. Tel est le but du 13e degré. Ici, l’esprit de l’initié se détache de la matière et se prépare à de plus sublimes révélations. — Ce grade est très pratiqué en Angleterre et en Amérique, où un rite spécial existe sous son nom.

14e degré : Grand Élu de la Voûte Sacrée de Jacques VI ou Sublime Maçon.

Ce degré, qui doit sa création à des circonstances historiques d’un intérêt particulier, n’est qu’une copie