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Page:Taxil, Révélations complètes sur la franc-maçonnerie, Les frères Trois-Points, 1886, tome 2.djvu/193

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des 9e, 10e et 11e degrés ; on le croit d’origine écossaise. Chaque Sublime Maçon porte une bague autour de laquelle sont gravés ces mots : « La vertu unit ce que la mort ne peut séparer. »

15e degré : Chevalier d’Orient ou de l’Épée.

Les altérations que subissent avec le temps toutes les institutions morales se font remarquer dans ce degré, et les versions différentes qui sont parvenues jusqu’à nous nous laissent le champ libre. Nous verrons donc dans ce degré que l’union fait la force, et que la force doit s’allier à la prudence ; symbolisme explique par la réunion des Israélites, qui, pour travailler en sûreté, après leur délivrance, à la construction du nouveau Temple, tenaient, dit l’histoire, l’épée d’une main et la truelle de l’autre.

15e degré : Prince de Jérusalem.

Ce degré doit être considéré comme le complément du grade précédent, et il montre la récompense réservée à la valeur, à la fermeté et à la constance.

15e degré : Chevalier d’Orient et d’Occident.

Ce grade fut créé en 1118 (ère vulgaire), époque de la première croisade. Il rappelle la fusion des diverses nations de l’ancien continent qui se trouvèrent représentées dans l’Ordre des Chevaliers de Malte. — Notre intention, Vénérables Maîtres, n’est pas de vous donner ici un résumé historique de ces expéditions guerrières et lointaines que l’on a appelées Croisades ; mais la Maçonnerie a aussi ses croisades purement pacifiques qui ont toujours eu pour but de combattre et qui combattront toujours l’intolérance et le fanatisme, pour la cause desquels on se battait autrefois et qui ont fait tant de mal au monde.