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Page:Taxil, Révélations complètes sur la franc-maçonnerie, Les frères Trois-Points, 1886, tome 2.djvu/312

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RITES FRANÇAIS ET ÉCOSSAIS


Grade d’Apprenti.
Premier degré. — Rite Français et Rite Écossais

L’Apprenti se reconnaît à la manière dont il se met à l’ordre, au signe, à l’attouchement, à la marche, au mot de passe, au mot sacré, au mot de semestre, à l’âge, à la batterie, à l’habillement, au temps du travail,

Ordre. Se mettre à l’ordre c’est prendre une position particulière convenue et y rester un instant. L’Apprenti, debout, porte à plat sa main droite sous sa gorge, les quatre doigts serrés et le pouce écarté, en forme d’équerre, le bras gauche pendant. Quand le Vénérable, dans une tenue à laquelle des Apprentis assistent, dit : « À l’ordre, mes Frères, » tous les assistants prennent la position qui vient d’être indiquée.

On se met à l’ordre dans le Rite Écossais comme dans le Rite Français.

Signe. Le signe de reconnaissance (ou tout simplement : le signe) d’Apprenti, sert aux Maçons du 1er degré à se reconnaître hors des Loges, dans toutes les circonstances de la vie ordinaire. Voici comment ce signe se fait : on se met à l’ordre sans en avoir l’air, c’est-à-dire sans affecter d’avoir une pose convenue qui serait remarquée des Profanes ; puis, rapidement et toujours sans le faire paraître, on retire horizontalement la main droite, en la portant du cœur au côté droit, et ensuite on la laisse tomber perpendiculairement. Ce signe, qui dans le langage maçonnique s’appelle le « signe guttural », a servi en réalité à dessiner sur la poitrine la forme d’une équerre. Le secret consiste donc à bien tracer une équerre sur sa poitrine, et l’art, à exécuter le mouvement avec assez d’adresse pour qu’il ne soit remarqué que des Maçons qui se trouveraient présents.

Le signe est le même pour le Rite Français et pour le Rite Écossais.

Attouchement. L'attouchement particulier aux Apprentis du Rite Français est celui-ci : on prend les quatre doigts de la main du Frère qui demande l’attouchement ; on pose le pouce sur le nœud qui unit l’index au métacarpe ; et, par