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Page:Taxil, Révélations complètes sur la franc-maçonnerie, Les frères Trois-Points, 1886, tome 2.djvu/36

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même et qui nous fais meilleur pour les autres ! tu nous protèges contre la corruption du vice, tu nous assures la liberté, tu nous enseignes l’égalité, et tu mûris nos âmes pour la divine fraternité !… Sois glorifié, ô Travail ! sois béni par les Enfants de la Veuve pour tes présents du passé, et sois béni pour les bienfaits de l’avenir !… (Levant la main :) Gloire au Travail !

Tous les Frères présents, levant aussi la main. — Gloire au Travail !

Le Vénérable, au récipiendaire. — Maintenant, mon Frère, veuillez vous approcher pour prêter votre obligation.

Le Maître des Cérémonies fait avancer un peu le récipiendaire, et celui-ci, ayant la main droite posée sur l’équerre et le compas qui sont sur l’autel, répète le serment suivant que lui dicte le Vénérable.

Le Vénérable. — Moi (ici le nom du récipiendaire), je jure et promets solennellement et sincèrement, en présence de cette respectable assemblée, de ne jamais révéler à aucun Profane ni même à aucun Apprenti les secrets du grade de Compagnon. Je renouvelle ma promesse d’aimer mes Frères et de les secourir dans leurs besoins. Si jamais je deviens parjure, puissé-je avoir le cœur arraché, afin qu’il ne soit plus mémoire de moi parmi les Maçons.

Le Vénérable, après que le récipiendaire a répété la dernière phrase. — Frère Secrétaire, prenez acte du serment.

La consécration a lieu aussitôt.

Le Vénérable, posant sur la tête du nouveau Compagnon son sabre de fer-blanc tordu. — À la gloire du Grand Architecte de l’Univers, au nom et sous les auspices du Grand-Orient (ou : du Suprême Conseil) de France, en vertu des pouvoirs qui m’ont été conférés, je vous reçois et constitue Compagnon Maçon dans