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Page:Taxil, Révélations complètes sur la franc-maçonnerie, Les frères Trois-Points, 1886, tome 2.djvu/442

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Allez raconter cela à d’autres !

La victime était immolée, les assassins l’ont couverte de fleurs.


§ V

Les Infamies anti-patriotiques.

Au point de vue des relations internationales, la Franc-Maçonnerie constitue un véritable danger. Toute nation qui tolère chez elle l’organisation maçonnique réchauffe dans son sein une vipère.

D’abord, la correspondance, échangée d’une manière courante entre les Grands-Orients et les Suprêmes Conseils des divers peuples, et traitant le plus souvent de la politique du jour, est, en temps de paix, une infamie qui n’a pas de nom, quand il s’agit de deux peuples appelés à se heurter, le lendemain peut-être, sur les champs de bataille.

Ensuite, en temps de guerre, cette connivence, déguisée sous le nom de Fraternité maçonnique, est des plus dangereuses et peut produire pour le salut d’un pays les plus déplorables résultats.

La Maçonnerie se vante beaucoup, à la réception au grade de Maître, de son fameux signe de détresse, auquel tout Maçon, quelles que soient sa situation et sa nationalité, doit répondre en volant au secours de celui qui l’a fait, serait-ce au milieu d’un combat. Admettons que ce signe soit d’une efficacité réelle pour celui qui a le droit de le faire, c’est ici le cas d’admettre le dire maçonnique ; examinons donc la question de près, et voyons si la Maçonnerie a vraiment raison de se vanter.

Mais d’abord, avant d’examiner la moralité et les effets de cette obligation, je vais citer quelques auteurs appartenant à la secte et traitant avec compétence le sujet.