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Page:Teleny, or The Reverse of the Medal, t. II.djvu/111

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« Eh bien », dit-il, « allez-vous rester ici dans l’obscurité toute la soirée ? »

« Camille est embarrassé », dit Teleny en souriant.

« Alors entrez masqués », dit le peintre en nous entraînant et en nous donnant à chacun un demi-masque de velours noir avant de nous faire entrer.

L’annonce que le dîner attendait dans la pièce voisine avait presque immobilisé la fête.

Lorsque nous entrâmes dans le studio, la vue de nos costumes sombres et de nos masques sembla jeter un froid sur tout le monde. Nous fûmes cependant rapidement entourés par un certain nombre de jeunes hommes qui vinrent nous accueillir et nous caresser, certains d’entre eux étant de vieilles connaissances.

Après quelques questions, Teleny se fit connaître et son masque fut aussitôt arraché ; mais personne, pendant longtemps, ne put savoir qui j’étais. Pendant ce temps, je ne cessais de reluquer l’entre-jambes des hommes nus qui m’entouraient, dont les poils épais et frisés couvraient parfois le ventre et les cuisses. Ce spectacle inhabituel m’excitait à tel point que je ne pouvais m’empêcher de toucher ces organes tentants,