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Page:Teleny, or The Reverse of the Medal, t. II.djvu/110

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dans les bals habituels, où les hommes amènent leurs femmes pour qu’elles soient embrassées par le premier venu qui veut bien valser avec elles. De plus, la vue de tous ces excès ne fera que donner du piquant à notre propre plaisir. »

« Eh bien, allons-y », dis-je en me levant, « mais arrêtez-vous. Cet homme en robe orientale gris perle doit être le Syrien ; il a de beaux yeux en amande. »

« Oui, c’est Achmet effendi. »

« Avec qui parle-t-il ? N’est-ce pas le père de Briancourt ? »

« Oui, le général est parfois un invité passif aux petites fêtes de son fils. Venez, on y va ? »

« Encore un instant. Dites-moi qui est cet homme aux yeux de feu ? Il semble, en effet, être la luxure incarnée, et il est manifestement passé maître dans l’art de la débauche. Son visage m’est familier, et pourtant je ne me souviens pas où je l’ai vu. »

« C’est un jeune homme qui, après avoir dépensé sa fortune dans la débauche la plus effrénée sans que sa constitution en souffre, s’est engagé dans les Spahis pour voir quels nouveaux plaisirs Alger pouvait lui offrir. Cet homme est bien un volcan. Mais voici Briancourt. »