Page:Teleny, or The Reverse of the Medal, t. II.djvu/123

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
115

monta donc sur lui, et, prenant son instrument à la main, il l’enfonça dans le trou où se trouvaient les dattes ; et, si glissante que fût la fente, il disparut entièrement au bout d’une ou deux poussées. L’officier ne le retira pas, mais continua à se frotter contre les fesses de l’autre homme. Pendant ce temps, la queue de l’homme sodomisé était si agitée qu’elle commença à battre le ventre de son propriétaire.

« Passons maintenant aux plaisirs passifs qui sont réservés à l’âge et à l’expérience », dit le général. Et il commença à taquiner le gland avec sa langue, à le sucer et à tripoter la colonne avec ses doigts de la manière la plus habile.

Le plaisir exprimé par le sodomisé semblait indescriptible. Il haletait, il frissonnait, ses paupières s’abaissaient, ses lèvres étaient languissantes, les nerfs de son visage tressaillaient ; il semblait, à chaque instant, prêt à s’évanouir sous l’effet d’un trop plein de sensations. Pourtant, il semblait résister au paroxysme avec force et vigueur, sachant que les Spahis avaient acquis à l’étranger l’art de rester en action pendant un certain temps. De temps à autre, sa tête tombait, comme si toutes ses forces l’abandonnaient, mais il la relevait encore,