Aller au contenu

Page:Teleny, or The Reverse of the Medal, t. II.djvu/124

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
116

et, ouvrant les lèvres, il dit : « Quelqu’un dans ma bouche. »

Le marquis italien, qui avait ôté sa toge et ne portait qu’un collier de diamants et une paire de bas de soie noire, monta sur deux tabourets au-dessus du vieux général et s’apprêta à le satisfaire.

À la vue de ce tableau vivant[trad 1] de la concupiscence infernale, notre sang ne fit qu’un tour. Tout le monde semblait vouloir jouir de ce que ces quatre hommes ressentaient. Chaque phallus ignoré était non seulement plein de sang, mais aussi raide comme une barre de fer et douloureux dans son érection. Tous se tordaient comme s’ils étaient tourmentés par une convulsion intérieure. Moi-même, qui n’étais pas habitué à de tels spectacles, je gémissais de plaisir, excité par les baisers excitants de Teleny et par le docteur qui pressait ses lèvres sur la plante de mes pieds.

Enfin, aux poussées lascives du Spahi, à l’ardeur avec laquelle le général suçait et le marquis se faisait sucer, nous avons compris que le dernier moment était venu. Ce fut comme un choc électrique entre nous tous.

« Ils jouissent, ils jouissent ! » fut le cri

  1. Note de Wikisource. En français dans le texte.