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Page:Teleny, or The Reverse of the Medal, t. II.djvu/152

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et sans vie, le système nerveux n’en est pas moins convulsé par le désir impuissant et la lubricité, mirage d’un cerveau surchauffé, non moins bouleversant parce qu’il est affaibli.

Ces deux sensations combinées ensemble sont proches de ce que je vécus lorsque, tenant Teleny serré contre mon sein palpitant, je sentis en moi la contagion de son désir avide et de sa tristesse accablante.

J’avais enlevé le col de la chemise et la cravate de mon ami pour voir et toucher son beau cou nu, puis petit à petit je le dépouillai de tous ses vêtements, jusqu’à ce qu’enfin il reste nu dans mon étreinte.

Quel modèle de volupté il était, avec ses épaules fortes et musclées, sa poitrine large et bombée, sa peau d’une blancheur nacrée, aussi douce et fraîche que les pétales d’un nénuphar, ses membres arrondis comme ceux de Léotard, dont toutes les femmes étaient amoureuses. Ses cuisses, ses jambes et ses pieds, dans leur grâce exquise, étaient des modèles parfaits.

Plus je le regardais, plus je l’aimais. Mais la vue n’était pas