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Page:Teleny, or The Reverse of the Medal, t. II.djvu/16

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qu’autrement il aurait dû faire lui-même.

Toutes ces circonstances m’obligèrent à éloigner mes pensées de Teleny, qui les avait si entièrement accaparées ces derniers temps. J’essayais donc d’arriver à la conclusion que je l’avais tout à fait oublié ; et je me félicitais déjà d’avoir maîtrisé une passion qui m’avait rendu méprisable à mes propres yeux.

De retour à la maison, non seulement je le fuyais, mais j’évitais même de lire son nom dans les journaux, et chaque fois que je le voyais sur les billets dans la rue, je détournais la tête, malgré tout l’attrait qu’il exerçait sur moi, tant j’avais peur de retomber sous son charme magique. Et pourtant, m’était-il possible de continuer à l’éviter ? Le moindre accident ne nous réunirait-il pas à nouveau ? Et puis…

J’ai essayé de croire que le pouvoir qu’il avait sur moi avait disparu et qu’il n’était pas possible qu’il l’acquière à nouveau. Puis, pour m’en assurer doublement, j’ai résolu de le tuer dès notre première rencontre. De plus, j’espérais qu’il quitterait la ville, au moins pour quelque temps, sinon