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Page:Teleny, or The Reverse of the Medal, t. II.djvu/177

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J’eus l’impression de m’évanouir.

J’avais déjà la main sur la porte, mais avant de l’ouvrir, je fis ce que la plupart des gens auraient fait. Tremblant de la tête aux pieds, le cœur malade, je me penchais et pour regarder par le trou de la serrure.

Rêvais-je… était-ce un affreux cauchemar ?

J’enfonçais profondément mes ongles dans ma chair pour me convaincre de mon embarras.

Et pourtant, je n’étais pas certain d’être vivant et éveillé.

La vie perd parfois le sens des réalités, elle nous apparaît comme une étrange illusion d’optique, une bulle fantasmagorique qui disparaît au moindre souffle.

Je retins mon souffle et je regardais.

Ce n’était donc pas une illusion, ni une vision de ma fantaisie surchauffée.

Là, sur cette chaise, encore chaude de nos étreintes, deux êtres étaient assis.

Mais qui étaient-ils ?

Peut-être Teleny avait-il cédé son appartement à un ami pour cette nuit. Peut-être avait-il