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Page:Teleny, or The Reverse of the Medal, t. II.djvu/176

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supplanté par quelqu’un d’autre dans l’affection de Teleny s’imposa à moi.

Non, c’était trop ridicule. Qui pourrait être ce rival ?

Comme un voleur, j’introduisis la clé dans la serrure ; les gonds étaient bien huilés, la porte céda sans bruit et s’ouvrit. Je la refermai soigneusement, sans qu’elle émette le moindre son. Je me glissais à l’intérieur sur la pointe des pieds.

Il y avait partout des tapis épais qui étouffaient mes pas. Je me rendis dans la chambre où, quelques heures auparavant, j’avais connu un tel bonheur.

Elle était éclairé.

J’entendais des bruits étouffés à l’intérieur.

Je savais trop bien ce que ces sons signifiaient. Pour la première fois, je ressentis les affres de la jalousie. Il me semblait qu’un poignard empoisonné s’était enfoncé d’un seul coup dans mon cœur, qu’une énorme hydre avait pris mon corps entre ses mâchoires et avait enfoncé ses énormes crocs dans la chair de ma poitrine.

Pourquoi suis-je venu ici ? Qu’allais-je faire maintenant ? Où devais-je aller ?