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Page:Teleny, or The Reverse of the Medal, t. II.djvu/18

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lui ; et maintenant, parce que la presse s’est retournée contre lui, il n’est plus digne d’être salué. »

« La presse est contre lui ? » dis-je, les sourcils levés.

« Quoi ! N’avez-vous pas lu les critiques acerbes dont il a fait l’objet ces derniers temps ? »

« Non. J’ai eu d’autres chats à fouetter que les pianistes. »

« Eh bien, ces derniers temps, il semble ne pas être dans son assiette. Son nom est apparu plusieurs fois sur les affiches, mais il n’a pas joué ; tandis qu’aux derniers concerts, il exécuta ses morceaux d’une manière des plus monotone et dépourvue de vie, si différente de son exécution brillante d’autrefois. »

J’avais l’impression qu’une main enserrait mon cœur dans ma poitrine, mais j’essayais de garder mes traits aussi impassibles que possible.

« Je suis désolé pour lui », dit-je, sans enthousiasme ; « mais j’ose espérer que les dames le consoleront des railleries de la presse et émousseront ainsi les pointes de leurs flèches. »

Ma mère haussa les épaules et abaissa les coins de ses lèvres dédaigneusement. Elle ne devinait guère mes pensées, ni combien