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Page:Teleny, or The Reverse of the Medal, t. II.djvu/182

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enlacés dans une étreinte si excitante, ces deux lobes de chair massives, aussi blancs que la neige fraîchement tombée, le son étouffé de leur bonheur extatique, surmontèrent pendant un moment ma jalousie atroce, et j’étais excité à un point tel que j’eus du mal à m’empêcher de me précipiter dans cette pièce. Mon oiseau voltigeur, mon rossignol, comme on l’appelle en Italie, à l’instar de l’étourneau de Sterne, essayait de s’échapper de sa cage ; et non seulement cela, mais il levait la tête de telle sorte qu’il semblait vouloir atteindre le trou de la serrure.

Mes doigts étaient déjà sur la poignée de la porte. Pourquoi ne pas la forcer et prendre part au festin, bien que de façon plus humble, et comme un mendiant entrer par l’entrée de derrière ?

Pourquoi pas, en effet !

À ce moment-là, la dame dont les bras étaient toujours serrés autour du cou de l’homme, dit :

« Bon Dieu[trad 1] ! comme c’est bon ! Il y a longtemps que je n’ai pas ressenti une telle intensité d’extase. »

Pendant un instant, j’ai été sidéré. Mes doigts lâchèrent la poignée de la porte, mon bras tomba, même mon oiseau s’affaissa sans vie.

Quelle voix !

  1. Note de Wikisource. En français dans le texte.