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Page:Teleny, or The Reverse of the Medal, t. II.djvu/23

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Il était tôt, mais j’attendis un certain temps dans la rue, guettant la sortie de Teleny. J’avais décidé que s’il était seul, j’irais lui demander pardon pour mon impolitesse.

Peu de temps après, je le vis apparaître à la porte avec Briancourt.

Ma jalousie se raviva aussitôt, je tournai les talons et partis. Je ne voulais plus le revoir. Le lendemain, je prendrais le premier train et je partirais, n’importe où, hors du monde si je le pouvais.

Cet état d’esprit ne dura pas longtemps, et ma rage étant un peu calmée, l’amour et la curiosité m’incitèrent à nouveau à m’arrêter. C’est ce que je fis. Je regardais autour de moi ; ils n’étaient nulle part ; je continuais à marcher vers la maison de Teleny.

Je revins sur mes pas. Je jetai un coup d’œil dans les rues avoisinantes, ils avaient disparu.

Maintenant qu’ils étaient perdu de vue, mon impatience de les retrouver augmentait. Ils étaient peut-être allés chez Briancourt. Je me précipitai dans la direction de sa maison.