Aller au contenu

Page:Teleny, or The Reverse of the Medal, t. II.djvu/55

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
47

mon cerveau ! Arrête, arrête ! Tout mon corps est en feu ! Je ne peux plus ! Je ne peux pas, c’est trop ! »

Il me saisit fortement la tête pour me faire arrêter, mais je pressais fortement son phallus avec mes lèvres, mes joues, ma langue ; mes mouvements étaient de plus en plus rapides, si bien qu’après quelques coups, je le sentis trembler des pieds à la tête, comme s’il était pris d’un accès de vertige. Il soupirait, il gémissait, il criait. Un jet de liquide chaud, savonneux et âcre me remplit la bouche. Il avait la tête qui tournait ; le plaisir qu’il ressentait était si vif qu’il frôlait la douleur.

« Arrête, arrête ! » gémit-il faiblement, fermant les yeux et haletant.

Moi, par contre, j’étais fou à l’idée qu’il était maintenant vraiment à moi, que je buvais la sève ardente et écumante de son corps, le véritable élixir de vie.

Ses bras me serrèrent convulsivement pendant un instant. Une rigidité s’est alors emparée de lui ; il était brisé par un tel excès de libertinage.

Je ressentais presque autant que lui,