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Page:Teleny, or The Reverse of the Medal, t. II.djvu/58

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je le tirais comme une tétine, j’essayais de le vider, et je le sentais palpiter, frémir, trembler. Tout à coup, les portes du sperme s’ouvrirent, et des feux de l’enfer nous fûmes soulevés, au milieu d’une pluie d’étincelles brûlantes, dans un Olympe délicieusement calme et ambrosien.

Après quelques instants de repos, je me redressai sur mon coude et pour admirer la beauté fascinante de mon amant. Il était un modèle de beauté charnelle ; sa poitrine était large et forte, ses bras arrondis ; en fait, je n’ai jamais vu une charpente aussi vigoureuse et en même temps aussi agile ; car non seulement il n’y avait pas la moindre graisse, mais il n’y avait même pas la moindre chair superflue sur lui. Il était tout en nerfs, en muscles et en nerfs. Ce sont ses articulations bien soudées et souples qui lui donnaient ce mouvement libre, aisé et gracieux si caractéristique des Félidés, dont il avait aussi la souplesse, car lorsqu’il s’attachait à vous, il semblait s’enrouler autour de vous comme un serpent. De plus, sa peau était d’une blancheur nacrée, presque irisée, tandis que les poils des différentes parties de son corps, à l’exception de la tête, étaient tout à fait noirs.