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Page:Teleny, or The Reverse of the Medal, t. II.djvu/57

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à la différence près que j’étais sur le dos et qu’il était au-dessus de moi.

Il commença à embrasser ma verge, il joua avec les poils touffus qui l’entouraient, il tapota mes fesses et, surtout, il caressa mes testicules avec un tour de main qui lui était propre et qui me remplissait d’un plaisir inexprimable.

Ses mains augmentaient tellement le plaisir que sa bouche et son propre phallus me donnaient que je fus bientôt hors de moi d’excitation.

Nos deux corps n’étaient qu’une masse de sensualité frémissante ; et bien que nous ayons tous deux accéléré la rapidité de nos mouvements, nous étions si fous de désir que, dans cette tension des nerfs, les glandes séminales refusaient de faire leur travail.

Nous travaillâmes en vain. D’un seul coup, ma raison me quitta ; le sang desséché qui m’habitait essayait vainement de s’écouler, et il semblait tourbillonner dans mes yeux injectés ; il picotait dans mes oreilles. J’étais dans un paroxysme de rage érotique, dans un paroxysme de délire fou.

Mon cerveau semblait trépané, ma colonne vertébrale sciée en deux. Néanmoins, je suçais son phallus de plus en plus vite,