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Page:Teleny, or The Reverse of the Medal, t. II.djvu/80

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je trouvais sur la table un courrier que le facteur avait apporté la veille au soir. Je ne recevais jamais de lettres à la maison, n’ayant pratiquement pas de correspondance, à l’exception d’une correspondance d’affaires qui arrivait toujours au bureau. L’écriture m’était inconnue. Ce doit être un commerçant, pensai-je en beurrant tranquillement mon pain. Enfin, je déchirais l’enveloppe. C’était une carte de deux lignes sans adresse ni signature.

— Et… ?

— N’avez-vous jamais placé par hasard votre main sur une puissante batterie électrique, et reçu à travers vos doigts un choc qui vous prive pendant un instant de votre raison ? Si c’est le cas, vous ne pouvez avoir qu’une faible idée de ce que ce bout de papier produisit sur mes nerfs. J’en fus abasourdi. Après avoir lu ces quelques mots, je ne vis plus rien, car la pièce se mit à tourner autour de moi.

— Eh bien, mais qu’y avait-il pour vous terrifier de la sorte ?

— Seulement ces quelques mots durs et grinçants qui sont restés gravés de manière indélébile dans mon esprit.

— Si vous ne renoncez pas à votre amant T***