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Page:Teleny, or The Reverse of the Medal, t. II.djvu/87

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nerfs se mirent à tressaillir et un sentiment de terreur s’empara de moi.

Je me sentais distrait. Je m’agitai pendant un certain temps, puis, effrayé par la crainte de devenir fou, je me levais, et allais furtivement dans la salle à manger, je pris une bouteille de cognac et retournai dans ma chambre à coucher. J’en bus environ la moitié d’un verre, puis me recouchais.

Peu habitué à des boissons aussi fortes, je m’endormis ; mais était-ce le sommeil ?

Je me réveillai au milieu de la nuit, rêvant que Catherine, notre bonne, m’avait accusé de l’avoir assassinée et que j’étais sur le point d’être jugé.

Je me levai, me servit un autre verre de spiritueux et retrouvai l’oubli, sinon le repos.

Le lendemain, je fit de nouveau savoir à Teleny que je ne pouvais pas le voir, bien que je le souhaitasse ardemment ; mais le jour suivant, voyant que je ne venais pas le voir comme d’habitude, il m’appela.

Surpris par le changement physique et moral qui s’était opéré en moi, il commença par penser qu’un ami commun l’avait calomnié, et pour le rassurer, je sortis. Après avoir beaucoup insisté et posé de nombreuses