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Page:Teleny, or The Reverse of the Medal, t. II.djvu/88

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questions, je pris cette lettre détestable que je redoutais autant de toucher que si c’était une vipère, et je la lui donnai.

Bien que plus habitué que moi à ce genre de choses, son front s’assombrit, il devint pensif et même pâlit. Cependant, après avoir réfléchi pendant un moment, il commença à examiner le papier sur lequel ces mots horribles étaient écrits, puis il porta la carte et l’enveloppe à son nez et les sentit toutes les deux. Une expression joyeuse s’empara aussitôt de son visage. « Je l’ai, je l’ai, n’aie pas peur ! Elles sentent “l’attar de roses”[ws 1] », s’écria-t-il, « je sais qui c’est. »

« Qui ? »

« Pourquoi ! Vous ne devinez pas ? »

« La Comtesse ? »

Teleny fronça les sourcils.

« Comment savez-vous pour elle ? »

Je lui racontais tout. Quand j’ai eu fini, il me serra dans ses bras et m’embrassa encore et encore.

« J’ai essayé par tous les moyens de t’oublier, Camille, tu vois si j’ai réussi. La Comtesse est maintenant

  1. Note de Wikisource. Huile essentielle de rose.