Aller au contenu

Page:Theuriet - Lilia, 1897.djvu/100

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

sa perfide belle-sœur serrait tendrement les mains de Mauricet. Il y eut un silence coupé seulement par un long soupir de ce dernier, puis la jeune femme perçut très nettement le susurrement des baisers échangés, et de nouveau, Mauricet reprit d’une voix étranglée :

— Denise, je n’ai jamais aimé que toi !…

C’en était trop. Lilia reçut une commotion telle qu’elle en fut affolée. Une terrible colère lui monta au cerveau comme une tempête. Elle écarta les brins tombants des chèvrefeuilles :

— Ingrat ! cria-t-elle à Mauricet, je te rends ta liberté.