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Page:Theuriet - Lilia, 1897.djvu/101

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Adieu, je ne te gênerai plus !…

Elle s’élança impétueusement vers la berge. Les paysans qui revenaient des vignes ouïrent un mystérieux bouillonnement dans le lac. En même temps, l’air fut troublé d’un grondement formidable et une pluie diluvienne, une véritable trombe d’eau, s’abattit sur le pays d’Angon, noyant les récoltes, fracassant les arbres et inondant les maisons. Depuis on ne revit plus Lilia, la princesse aux jupes mouillées, aux yeux d’aigue-marine et aux cheveux couleur de feuille de saule.


Mauricet, dit-on, se consola