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Page:Theuriet - Lilia, 1897.djvu/29

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observent curieusement une grande maison savoyarde, moitié ferme, moitié château, qui dresse à gauche du chemin ses grises tourelles carrées, et abrite de sa toiture en auvent une galerie à balustres dont les piliers s’enguirlandent de plantes grimpantes. Les croisées de ce logis d’honnête apparence sont fleuries de géraniums cramoisis et s’ouvrent toutes sur le paysage du lac. Un large escalier de pierre met la galerie en communication avec les allées du verger, et sur cet escalier paraît un jeune garçon svelte et alerte. Il descend lestement les marches. À sa vue, une rumeur se produit dans les groupes :