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Page:Theuriet - Lilia, 1897.djvu/44

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lui comme un plafond d’azur transparent et liquide, à travers lequel les rais du soleil se jouaient avec des teintes d’or verdi. Grâce à cette mouvante et molle clarté, il vit dans la paroi voisine une balme spacieuse qui se creusait dans la roche et où venaient mourir les remous du lac. Il s’y abrita lestement. Sa descente avait été si rapide que l’eau n’avait pas eu le temps de traverser son justaucorps et sa culotte de peau de chamois, et que son corps était à peine mouillé. Il se débarrassa de sa corde, la posa contre une grosse pierre qui marquait l’entrée de la grotte, puis s’arrêta un