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Page:Theuriet - Lilia, 1897.djvu/45

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moment pour réfléchir. La balme était profonde et se terminait par un couloir assez large qui s’enfonçait dans le rocher. Mauricet supposa que ce chemin souterrain devait mener vers le repaire du serpent aux yeux d’émeraude, et se décida bravement à le suivre. Il faisait très chaud dans le couloir ; en quelques minutes, ses vêtements furent complètement secs et, se sentant tout gaillard, il se mit en marche, l’arbalète au poing.

Au bout d’un quart d’heure, tandis qu’il tâtonnait dans l’obscurité, il aperçut tout au loin une lueur verdâtre, semblable à celle que jette un ver luisant. Cela redoubla