Aller au contenu

Page:Theuriet - Lilia, 1897.djvu/48

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

de bourre de soie. Elle avait la peau blanche comme les pétales d’un lys d’eau, une bouche rose entr’ouverte sur des dents éblouissantes. Sa robe très ajustée permettait d’admirer la souplesse de sa taille et les parfaites rondeurs de sa poitrine virginale. Ses cheveux ondés ruisselant sur ses épaules étaient d’une nuance rare, très fins et d’un vert argenté comme les feuilles de saule, quand le vent les retrousse. Elle releva lentement vers le nouvel arrivant ses yeux couleur d’aigue-marine, de grands yeux chatoyants, caressants et si charmeurs que Mauricet en reçut une délicieuse secousse et se