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Page:Theuriet - Lilia, 1897.djvu/50

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plus adorable fille que j’aie jamais vue… Comment te nommes-tu, belle princesse ?

— Je me nomme Lilia.

Leurs yeux s’étaient rencontrés derechef et Mauricet sentait son cœur alangui de désir se fondre comme une pêche mûre qu’on serre dans la main.

— Princesse Lilia, murmura-t-il oppressé, je ne te connais que depuis quelques minutes, et pourtant il me semble que je t’aime depuis très longtemps et que je n’ai jamais aimé que toi.

— Hélas ! mon pauvre ami, soupira la princesse, tu n’auras pas le loisir de beaucoup m’aimer, car je