Aller au contenu

Page:Theuriet - Lilia, 1897.djvu/82

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Denise, et elle en faisait la remarque devant Mauricet.

Elle ne manquait pas du reste de relever avec une adresse perfide et de signaler à son beau-frère les moindres singularités de sa femme. Quand on la contrariait, Lilia s’abandonnait à d’orageuses colères qui s’épanchaient impétueuses comme une eau bouillonnante, au sortir de l’écluse. En outre, dans cette maison savoyarde où tout était régulier et méthodique, où chacun avait sa tâche, elle passait oisivement de longues heures à peigner sa magnifique chevelure onduleuse ou à rêvasser par les chemins. Sa promenade favorite était la