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Page:Thory - Monographie ou histoire naturelle du groseillier, 1829.djvu/36

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HISTOIRE NATURELLE

cierges. M. De Candolle a retiré ce genre de la famille des cierges, en a réuni les espèces sous le nom de Grossulariœ, et en a fait ainsi le type d’une nouvelle famille.

Les fleurs des Groseilliers ont peu d’apparence. Comme tout ce qui est utile, elles sont sans éclat, mais elles produisent des fruits excellens.

Leur calice, Fig. 1, C, est adhérent, ventru, d’un vert pâle ou légèrement lavé de rouge. Ses cinq divisions sont aussi colorées, simples, et en général obtuses au sommet. Les cinq pétales de la fleur, Fig. 1, A, D, D, alternent avec les lobes du calice ; on les voit parfois entiers, mais plus souvent échancrés en cœur au sommet. Ils sont d’un blanc sale ou verdâtre, ou bien jaunes ou rougeâtres. Dans les espèces dioïques, le mâle et la femelle offrent des pétales de couleur différente. Cinq étamines et un ovaire surmonté d’un style bifurqué, complètent, ainsi que nous l’avons dit, l’organisation de la fleur. On conçoit que ces derniers organes sont placés séparément sur chacun des individus mâle ou femelle des Groseilliers dioïques.

Le tissu des corolles de la fleur du Groseillier paraît contenir un esprit volatil qui exhale une odeur douce analogue à celle que donne la fleur de la vigne. Une fleur ou quelques fleurs de Groseillier ne produisent qu’une impression très