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Page:Thory - Monographie ou histoire naturelle du groseillier, 1829.djvu/37

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DU GENRE GROSEILLIER.

faible sur l’organe de l’odorat ; mais en parcourant un champ de Groseilliers, au moment de la floraison, en avril, on trouvera qu’elles répandent une odeur douce et agréable. Je l’ai souvent éprouvé en parcourant, dans cette saison, les prés Saint-Gervais, les rians coteaux de Clamart-sous-Meudon, et les environs de Paris où l’arbrisseau est cultivé en grand.

Le tube du calice se convertit en une baie indéhiscente, c’est-à-dire privée de la faculté de s’ouvrir, plus ou moins grosse dans la plupart des Groseilliers à grappes, et très grosse dans les Groseilliers épineux soumis à la taille et à la culture. On les nomme grains, comme on le dit de ceux du raisin. Ces grains, à leur maturité, sont couronnés par les divisions du calice et le style, qui sont persistans. Les graines, Fig. 1, X, sont attachées par de petits cordons ombilicaux à deux placenta, Fig. 1, TT, opposés et pariétaux. L’embryon est droit, très petit, situé à la base d’un périsperme dur et corné.

Les grains, dans les Groseilliers épineux, affectent différentes formes. Ils sont ronds, ovoïdes, elliptiques, allongés, etc.

Ils affectent diverses couleurs : le violet clair, le violet noirâtre, le vert de différentes nuances, le jaune pur, l’ambre, sont celles qu’on remarque le plus souvent. Les espèces sans épines