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Page:Tinayre - La Rancon.djvu/266

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XXIII


Chartrain attendait Jacqueline.

Vainement il se complut à parer son logis pour la recevoir, il ne retrouva pas l’impatience heureuse, le passionné désir des anciens rendez-vous. Pourtant il souhaitait l’arrivée de son amie, se rappelant des jours où, dans l’anxiété et la tristesse, une ivresse imprévue était sortie de leurs baisers.

Quand Jacqueline arriva, il crut devoir lui raconter, en partie, les confidences de Moritz, insistant sur l’indulgence discrète de leur ami commun. Jacqueline répondit :

— Moritz parle ainsi parce qu’il n’est sûr de