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Page:Tinayre - La Rancon.djvu/42

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IV


— C’est m’sieu Chartrain, cria Jo, c’est m’sieu Chartrain !

Il courut à la grille du jardin et, à travers les barreaux, il tendit ses deux mains à son grand ami.

Jacqueline était déjà sur le perron de la villa :

— Quelle bonne surprise, dit-elle. C’est gentil à vous d’être venu si tôt.

— C’est le beau temps qui m’a décidé. Mon cabinet était plein de soleil et de cris d’hirondelle. L’inspiration ne venait pas. J’ai pensé : « Devançons l’heure du dîner et allons demander à mon aimable petite Muse une seconde audition du Dichterliebe… » Et j’ai apporté mon étude sur