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Page:Tissandier - Voyages dans les airs - 1885.djvu/54

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du matin que paraissent aspirer les rayons du soleil (fig. 18).

Fig. 18. — Une ascension dans le jardin du Conservatoire des arts et métiers, en 1888.

Quel charme dans le tableau de l’horizon qui s’élargit, des bruits humains qui se dissipent, de la terre qui s’éloigne et qui ne se laisse plus entrevoir que comme les bas-fonds du vaste océan aérien ! On monte au milieu de ces nuages diaphanes, qui vous enveloppent d’un brouillard opalin jusqu’au moment où l’on s’échappe de leur surface supérieure, pour voir apparaître le ciel où règnent les feux d’un soleil ardent. On contemple alors un plateau circulaire de nuages arrondis qui, dans ces régions élevées, prennent