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Page:Tissot - L onanisme - Dissertation sur les maladies produites par la masturbation, 4e edition, Lausanne, 1769.djvu/119

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relativement relativement aux goutteux, & son explication mérite d’être lue[1].

Feu M. Gunzius[2], enlevé à la Médecine à la fleur de son âge, a donne une explication méchanique très ingénieuse des inconvénients de ces excès relativement à la respiration ; il parle dans cet endroit d’un homme qui s’étoit attiré par-là une toux continuelle, symptôme que j’ai vu chez un jeune homme qui mourut victime de l’onanisme. Il étoit venu à Montpellier pour faire ses études ; ses excès dans cette infamie le jetterent dans l’étisïe, & je me rappelle que sa toux étoit si forte & si continuelle, que tous ses voisins en étoient incommodés. On le saigna fréquemment dans la vue, sans doute, d’abréger ses souffrances. Une consultation lui ordonna d’aller prendre les bouillons de tortue chez lui (il étoit, si je ne me trompe, Dauphinois) & lui promit une guérison complette ; il mourut deux heures après.

Ce qu’on comprend le moins aisé-

  1. The Works of the late Clifton Wintringham t. 2, p. 85, &c.
  2. Comment, in lib. de humoribus, p. 128.