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Page:Tissot - L onanisme - Dissertation sur les maladies produites par la masturbation, 4e edition, Lausanne, 1769.djvu/194

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exquis, & d’autres qui ne valent pas les vins de Brie. Enfin, quand on n’auroit pas l’espérance de suivre avec plaisir un régime, (il est aisé de s’accommoder de celui que j’ai indiqué), la satisfaction de sentir qu’en s’y soumettant on remplit un devoir, seroit un motif bien pressant, une récompense bien flatteuse pour ceux qui connoissent le prix du bien être avec soi-même.

Les boissons sont une partie du régime presque aussi importante que les aliments.

L’on doit s’interdire toutes celles qui peuvent augmenter la foiblesse & le relâchement, diminuer le peu de forces digestives qui restent, porter de l’âcreté dans les humeurs, & disposer le genre nerveux à une mobilité déjà trop considérable. Toutes les eaux chaudes ont le premier défaut ; le thé les réunit tous ; le café a les deux derniers, aussi l’on doit s’en priver avec la plus grande rigueur. L’auteur d’un ouvrage au-dessus des éloges, & dont ceux qui s’intéressent pour les progrès de la médecine attendent la continuation avec la plus grande impatience,