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Page:Tissot - L onanisme - Dissertation sur les maladies produites par la masturbation, 4e edition, Lausanne, 1769.djvu/228

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çois chaque jour, m’écrivoit-il seize jours après avoir commencé ces remèdes, du grand bien qu’ils me font ; mes maux de tête ne sont plus ni si fréquents, ni si violents ; je ne les ai plus que lorsque je m’attache trop, l’estomac va mieux, je n’ai plus que rarement les douleurs dans les membres. Au bout d’un mois sa guérison fut complette, à cela près qu’il n’avoit pas, & n’aura peut-être jamais les forces qu’il auroit eues sans sa mauvaise conduite. L’échec, que la machine reçoit dans le temps de l’accroissement a des conséquences qui ne se réparent point. Puisse cette vérité être bien imprimée dans l’esprit des jeunes gens ; elle a été depuis peu fortement prêchée. La jeunesse, dit M. Linnæus, est un temps important pour se former une santé robuste. Rien n’est plus à craindre que l’usage prématuré ou excessif des plaisirs de l’amour : il en naît des foiblesses dans la vue, des vertiges, la diminution de l’appétit, & même l’affoiblissement de l’esprit & de la raison. Un

    pil. gr. III. sept, Une heure avant le déjeûner, le dîner & le souper, avec trois onces de la boisson. R. cort. peruv unc. II. cor. rad. canp. unc. I. cinnam. acut. dr II. limai. mart. in nodul. lax. unc. ss. cum aq. font. lib. II. ss. l. a. f. decoct.