més plus haut, verront qu’ils n’ordonnent rien de laxatif.
Actuarius ordonne des choses qui fortifient sans échauffer[1].
Arétée, qui veut qu’on y remédie incessamment, vu le danger dont elle menace, n’ordonne que des fortifiants, l’abstinence des plaisirs de l’amour, & le bain froid[2].
Celse, des ouvrages duquel l’un & l’autre ont profité, ordonne des frictions, & surtout le bain d’eau extrêmement froide ; (natationesque quàm frigidissîmœ) ; il veut que tout ce qu’on mange & qu’on boit on le prenne froid ; qu’on évite tous les aliments qui peuvent engendrer des crudités, des vents, & augmenter l’âcreté de la semence. Fernel ordonne des aliments succulents, aisés à digérer, & des électuaires restaurants[3].
Si la promesse de Langius, qui osoit jurer que les purgatifs & la diète guériroient cette maladie, est vraie, ce ne peut être que dans le cas où elle seroit pro-