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Page:Tissot - L onanisme - Dissertation sur les maladies produites par la masturbation, 4e edition, Lausanne, 1769.djvu/287

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blanche. Le malade fut guéri au bout d’un mois de ce mal honteux, & je l’avertis de s’abstenir à l’avenir de cette infâme débauche, & de se souvenir de la menace de l’Eternel, qui exclut les mols du Royaume des cieux. Cor 1, c. 6.[1].

Un des meilleurs Médecins que nous ayons en Suisse, me marque M. Zimmerman, M. G. M. Wepler de Schaffouse, dont l’autorité ne peut être que d’un très-grand poids, assure avoir guéri un écoulement continuel de semence, suite de la masturbation, par le secours de la teinture de mars de Ludovici. M. Weslin, de Zurzach, m’a confirmé la même chose sur sa propre expérience. Pour moi, ajoute mon ami, je n’en ai pas vu d’aussi bons effets.

M. le Professeur Stehelin parie d’un homme lettré qui étoit affligé d’une effusion involontaire de semence, sans idées vénériennes, & qu’il a guérie par l’usage d’un vin avec le mars & le quinquina. Les remedes, & entr’autres les eaux de Swalbach, & la douche d’eau froide sur le pubis & le périnée, n’eurent pas les mêmes succès chez un

  1. Ibid. p. 614.