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Page:Tissot - La Capucinière, ou le bijou enlevé à la course, 1820.djvu/16

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viii
AVANT-PROPOS.


nous y trouverons, à chaque page, le ridicule semé à pleines mains sur notre religion, qui, d’après M. Geoffroy lui-même, ne vaut pas mieux que celle des peuples les plus barbares[1]. Leurs écrits d’ailleurs l’attaquent ouvertement ; au lieu que notre auteur n’en a parlé que par occasion, et parce qu’elle tenait à son sujet. Ce n’est qu’aux couvens qu’il paraît en vouloir. Eh ! n’est-il donc pas reconnu maintenant que le culte catholique peut très-bien se passer de moines, de capucins, de nonnes, de cloîtres en un mot ? Mais les prêtres et les bigots, intéressés à arrêter la propagation de cette vérité, s’emporteront toujours contre l’homme courageux qui dénoncera ces repaires du vice, ou de véritables animaux se réunissent

Pour s’engraisser et vivre à nos dépens.

Il est un reproche plus fondé en apparence, qu’on pourrait adresser à notre auteur. Je veux

  1. M. Geoffroy a dit dans son Feuilleton du 19 août 1807 : Le progrès des lumieres nous a fait voir que toutes les religions sont aussi bonnes les unes que les autres ; que toutes les manières d’adorer Dieu, lui plaisent également, etc.