nous y trouverons, à chaque page, le ridicule
semé à pleines mains sur notre religion, qui,
d’après M. Geoffroy lui-même, ne vaut pas
mieux que celle des peuples les plus barbares[1].
Leurs écrits d’ailleurs l’attaquent ouvertement ;
au lieu que notre auteur n’en a parlé que par
occasion, et parce qu’elle tenait à son sujet.
Ce n’est qu’aux couvens qu’il paraît en vouloir.
Eh ! n’est-il donc pas reconnu maintenant
que le culte catholique peut très-bien se passer
de moines, de capucins, de nonnes, de cloîtres
en un mot ? Mais les prêtres et les bigots,
intéressés à arrêter la propagation de cette vérité,
s’emporteront toujours contre l’homme
courageux qui dénoncera ces repaires du vice,
ou de véritables animaux se réunissent
Pour s’engraisser et vivre à nos dépens.
Il est un reproche plus fondé en apparence, qu’on pourrait adresser à notre auteur. Je veux
- ↑ M. Geoffroy a dit dans son Feuilleton du 19 août 1807 : Le progrès des lumieres nous a fait voir que toutes les religions sont aussi bonnes les unes que les autres ; que toutes les manières d’adorer Dieu, lui plaisent également, etc.