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XIII


Il faisait nuit noire. À peine les brasiers jetaient-ils de vagues clartés sur le campement quand, mon service fini, j’arrivai près de mes hommes. Un gros tison couvait sous la cendre ; trois hommes seulement étaient assis autour. Antonov, qui soignait la marmite sur le feu, où cuisait le riabko[1], puis Jdanov qui, d’un air songeur, remuait les cendres avec un petit bâton, et enfin Tchi-

  1. Mets de soldats, biscuit mouillé, cuit dans le saindoux.