Page:Tolstoï - La Famine, 1893.djvu/178

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également entrepris cette tâche, mais jusqu’à présent nous n’avons pas encore reçu le lin, la tille et la laine que nous avons fait venir. La proposition faite par nous aux paysans de s’occuper à faire des chaussures de tille et des toiles pour la vente était partout accueillie avec enthousiasme. « Il vaut mieux gagner 3 kopeks par jour que de rester à ne rien faire, » nous disait-on.

Il est évident que tout cela ne s’applique qu’aux cinq mois d’hiver ; quant aux quatre mois d’été qui resteront jusqu’à la nouvelle récolte du lin, il peut y avoir des travaux bien plus productifs.