Page:Tolstoï - La Famine, 1893.djvu/190

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Les provisions délivrées sont inscrites dans ce livret qui sert à les obtenir.

De plus, on a fixé un jour pour que les voitures viennent de tous les villages où il y a des réfectoires chercher du chauffage : avant c’était la tourbe ; à présent, comme il n’y en a plus, c’est le bois. Le jour même où les provisions sont délivrées, on fait la pâte pour le pain et, le surlendemain, le réfectoire est ouvert. La question de vaisselle pour faire la cuisine, celle des bols, des cuillers et des tables est résolue par les maîtres de la maison eux-mêmes. Chacun d’eux emploie sa propre vaisselle en empruntant ce qui manque à ceux qui viennent manger chez lui. Pour les cuillers chacun en apporte une lui-même.